Un projet pédagogique d’envergure
Cette journée s’inscrit dans une initiative pédagogique ambitieuse. La SAE (Situation d’Apprentissage et d’Évaluation) 3.01 engage tous les étudiants de deuxième année (BUT2) à organiser, de A à Z, un événement majeur pour leurs camarades de première année (BUT1). Encadrés par des enseignants du département, notamment Émilie Prince et Olivier Rousse, les étudiants ont travaillé plusieurs mois pour concrétiser cette journée, depuis la conception, la communication, jusqu’à l’animation des activités.
Émilie, enseignante et co-pilote du projet, souligne l’importance de cette expérience :
« Les étudiants apprennent à gérer un événement dans son intégralité, à travailler en équipe et à sensibiliser leurs pairs à la RSE, en l’occurrence ici, la RSO (Responsabilité Sociétale des Organisations) adaptée au contexte universitaire »
Un programme riche et varié autour du bien-être étudiant
La journée s’est articulée autour de moments clés :
- Matinée : Ateliers informatifs et conférences, organisés par les groupes d’alternants, avec des intervenants extérieurs.
- Après-midi : Activités pédagogiques interactives, conçues par les étudiants en formation initiale
Des initiatives variées autour du bien-être étudiant
Les étudiants se sont approprié cette thématique et l’ont déclinée sous plusieurs angles :
- Alimentation, apprentissage et sport : Des conférences et des ateliers pratiques animés par des chercheurs et professionnels.
- Gestion du stress et sophrologie : Des ateliers pour apprendre à mieux gérer la pression des études et gérer son sommeil.
- Lutte contre les addictions : Une intervention de spécialistes et d’associations de prévention contre l’alcool et les drogues.
Dans le cadre des rencontres proposées durant la matinée, une équipe a organisé une conférence inspirante animée par Clément Ginoux, maître de conférences à l’UGA, sportif de haut niveau, ancien étudiant de l’IUT2 dont il est sorti major de promotion, et qui a apporté un éclairage scientifique sur le bien-être étudiant en expliquant le lien manifeste entre activité physique et santé mentale.
L’après-midi plusieurs ateliers étaient proposés. Jeanne, étudiante en deuxième année, raconte comment son groupe a sensibilisé les étudiants à l’importance de l’hygiène de vie pendant leurs études. Dans une autre salle, les étudiants de première année, devant jongler entre vie étudiante et responsabilités du quotidien, pouvaient apprendre à réaliser des recettes de cuisine simples, saines et économiques.
Défis et apprentissages pédagogiques
Organiser un tel événement n’a pas été de tout repos. Émilie, enseignante encadrante, évoque plusieurs défis :
- Compréhension des consignes : « L’événement étant morcelé entre plusieurs groupes, il était difficile pour les étudiants d’en saisir la vision globale ».
- Recherche d’intervenants et benchmarking : Certains groupes ont dû chercher des bonnes pratiques dans des universités anglophones, en effectuant des recherches en anglais, ou solliciter leur entourage et des réseaux d’enseignants pour identifier et inviter des intervenants extérieurs.
- Préparation des plans B : Les étudiants ont également appris à anticiper les imprévus tel que l’absence possible d’intervenants et prévoir des solutions alternatives afin que l’évènement puisse avoir lieu.
« Cela a été un gros défi de travailler en groupe parce qu’en étant alternants, nous avions moins de temps à y consacrer que les étudiants en cycle initial et travailler à distance s’est avéré plus compliqué, mais le sujet nous intéressait suffisamment pour que l’on arrive à s’organiser pour réussir ce projet de conférence » témoignent Erwan et Luka, étudiants de deuxième année en alternance.
Des méthodes d’évaluation exhaustives
Le projet a été évalué selon plusieurs critères :
- Quantitatifs : nombre d’inscriptions et taux de satisfaction via un questionnaire post-événement
- Qualitatifs : lors d’une soutenance finale, les étudiants ont défendu leurs choix pédagogiques, justifié leurs stratégies de communication et présenté les résultats de leur enquête de satisfaction.
Un impact durable et une reconduction assurée
Les enseignants comme les étudiants tirent un bilan positif de cette journée. Jeanne, étudiante, témoigne :
« C’est gratifiant de voir notre projet prendre vie et de savoir qu’on a sensibilisé nos camarades à des enjeux importants »
Pour Émilie, enseignante, l’objectif est atteint :
« Nous espérons que les étudiants de première année repartent avec une meilleure compréhension de la RSE et l’envie de changer leurs pratiques »
Face à ce succès de l’évènement, à la convivialité de cette journée et aux retours positifs des participants sur la création de liens entre les deux promotions, le département GEA de Grenoble compte bien faire de cette journée RSE un rendez-vous annuel. Une manière de faire perdurer l’engagement des étudiants tout en enrichissant leur formation par l’expérience terrain.