Je suis psychologue du travail de formation, j’ai une première expérience de 20 ans, en tant que DRH dans des grosses sociétés internationales, telles que Hewlett Packard, Novartis, Mac Donald et Schneider Electric, avec des mandats de transformations au changement de la fonction RH. Puis d’accompagnement de business units dans la gestion prévisionnelle des emplois et compétences, Dans le recrutement de profils à haute valeur ajoutée, pour développement la marque employeur, ainsi que pour des programmes, visant à engager et motiver les collaborateurs.
> STANER & YOU a été créé il y a une dizaine d’années, dans le cadre du programme d’accompagnement à la création d’entreprise, porté par Schneider Electric et qui s’inscrit dans la démarche RSE de l’entreprise, d’accompagner les salariés entrepreneurs.
La vocation du cabinet est de travailler à la prévention et à l’accompagnement des risques psychosociaux et de la qualité de vie au travail.
> STANER & YOU est impliqué dans le tissu rhônalpin et travaille avec des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité, ainsi qu’avec le service de santé interentreprises et les médecins du travail, dans une perspective de collaboration et de coopération, visant ainsi à améliorer le bien-être des salariés et l’efficacité opérationnelle des entreprises.
C’est un réel facteur clé de succès pour le cabinet, qui bénéficie d’une double compétence, celle d’une DRH qui comprend les enjeux d’entreprises et celle d’une psychologue du travail qui comprend les enjeux de santé mentale au travail.
Je crois réellement à l’échange de bonnes pratiques. On en parle beaucoup dans les réseaux professionnels, mais cela n’a jamais autant nécessaire que durant la période complexe que nous traversons actuellement.
Ces échanges doivent permettre la co-construction et la réflexion commune, sur les enjeux importants auxquels nos entreprises doivent faire face. Apprendre de ses pairs, donner pour recevoir, c’est l’esprit même d’un réseau.
Enfin, grâce à la mise en relation, je souhaite approfondir ma connaissance du tissu entrepreneurial local et des enjeux actuels des entreprises du territoire. Ces connexions sont essentielles pour la vitalité d’un réseau et pour l’activité de ses membres.
Cette crise sanitaire mondiale contraint les entreprises à faire face à un paradoxe, qui oppose le long terme et le court terme.
En effet d’un point de vue économique et organisationnel, les entreprises doivent continuellement s’adapter aux directives sanitaires et au contexte économique, auquels elles sont confrontées.
Cette situation inédite, contraint les entreprises à être agiles et réactives dans un temps très court, qui vient en opposition au temps long, nécessaire aux personnes pour s’adapter psychologiquement à cette nouvelle situation, et pour rester engagées, réactives et agiles.
Ce paradoxe pose de gros problèmes, en termes d’efficacité de business, mais également en termes de qualité de vie au travail, et plus globalement de motivation et d’engagement des salariés.
Cette situation est un peu comme une bombe à retardement, dont les entreprises vont devoir se saisir, pour continuer à se développer et cela sans historique, ni référenciel sur lesquels s’appuyer.
Les enjeux de l’entreprise de demain seront ceux, de l’engagement et de la motivation des collaborateurs, quel que soit leur positionnement dans la structure. Mais également d’une communication efficace et partagée.
Pour mettre en œuvre une organisation du travail qui fasse sens, dans un contexte où il est bien difficile de se projeter, l’entreprise de demain sera celle qui sera en capacité de motiver et d’engager ses collaborateurs, en améliorant leur résilience individuelle et collective, tout en minimisant les risques économiques et psychologiques.
Face à cette situation, mon premier conseil serait de ne pas faire « comme si de rien n’était », en espérant que cette situation finisse par passer. > Deuxièmement, écouter de manière structurée, en mettant en place des ateliers, dans lesquels les salariés peuvent s’exprimer et cela de façon spécifique à chaque contexte d’entreprise. L’objectif étant de pouvoir les réengager autour d’objectifs qui fassent du sens, et donc pour cela, il va falloir leur demander leur avis. > Et enfin en tant que Dirigeant, c’est faire preuve d’humilité, parce que la réalité de la situation, c’est que l’on est tous dans le même bateau. Mais qu’en plus, de par notre fonction, nous devons apporter aux salariés des solutions simples et rapides pour répondre à leurs attentes.
En qualité de nouveau membre du Club des Entreprises de Grenoble, qu’attendez-vous de cette collaboration ?
Un chef d’entreprise, bien qu’entouré de ses équipes, est souvent seul dans sa posture de Dirigeant. Dans un contexte sans aucun précédent, il doit cependant faire face à des situations et des décisions qui revêtent des enjeux, humains, économiques ou stratégiques.
Ma démarche de rejoindre le Club des Entreprises s’inscrit dans cette volonté d’échanger avec mes pairs, de partager mes expériences, d’exposer mes problématiques entrepreneuriales, et quand cela sera à nouveau possible, de partager des moments réseaux conviviaux.
Au-delà du risque sanitaire qui impacte les hommes et les entreprises et soumis à des décisions gouvernementales, nécessitant la mise en place du télétravail et de modèles d’organisations hybrides, qui affectent l‘organisation collective du travail, les Dirigeants doivent faire face à un risque économique majeur.
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